Une question qui revient souvent et à laquelle je vais essayer de répondre : est-ce que ma pratique provient d’un don ?
Si l’on considère la personne naturellement douée dans son art d’avoir un don, alors oui, il s’agit d’un don.
Mais être doué, avoir une facilité naturelle pour un art ne fait pas de nous un expert. C’est le travail qui nous rend expert. Enormément de travail.
Et l’essentiel de mon travail et de mon expertise vient de l’empathie. La capacité de ressentir l’information (émotion, sensation, programmation).
Nous sommes tous à un certain degré empathe. A un moment de ma vie, un tournant, j’ai fait le choix de muscler cette empathie. Car j’y ai vu la clé de la transformation, de la sérénité.
C’est à ce moment que je me suis spécialisé et que j’ai pratiqué. Des milliers d’heures de méditations, d’observation, d’introspection.
Pour ce qui est de la connaissance du corps et des outils pour lui redonner ses pleines fonctionnalités, ce sont des formations auprès de spécialistes du domaine et de la mise en pratique. Encore une fois, du travail, beaucoup de travail.
Alors oui j’avais instinctivement une affinité au touché, à trouver les points de tensions, à aller pile au bon endroit. Mais c’est l’enrichissement auprès de tous ces experts qui ont croisés mon chemin qui m’a apporté les outils pour valoriser cette sensibilité naturelle et savoir quoi faire avec ces tensions. Comment m’y prendre.
Alors oui je pense qu’il s’agit d’un don, mais un don de soi à l’autre. La capacité de s’offrir pleinement à l’autre, de faire le lien pour lui apporter ce dont il a besoin.